Le lundi 19 octobre 1914

Lundi 19 octobre

Au lever du jour on fait la visite et après on doit se rendre à Oudekapelle – on y voit les XXX français. A 10h on retourne à Sint-Jacobs-Kapelle pour toute la journée.

L’après-midi le canon tonne de plus en plus fort suivi et entrecoupé de vives fusillades.

Le soir les français XXX font une charge à la baïonnette jusqu’à XXX. Ils font la charge des grosses pièces allemandes, mais étant trop hâtés, ils tombent sous le feu de l’artillerie belge et allemande et ils ont 10 tués et 100 blessés. Ils reconnaissent que c’est de leur faute.

Le soir les français avec leur régiment de marins XarriventX se loger à Sint-Jacobs-Kapelle. Le lieutenant-colonel (amiral), les divers capitaines, le médecin-major, le capitaine-médecin (40, rue de Berlin XArrasX) XXX logent dans la même chambre que moi. On discute la situation générale et l’on s’endort à 11h½. 

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Le dimanche 18 octobre 1914

Dimanche 18 octobre

Je fais la visite au matin et à 9h j’arrive à la messe de mort pour l’artilleur tué à sa pièce à Lokeren.

L’avant-midi je rends visite à Fernand Bacq et j’y suis délégué comme XadjX du médecin de bataillon. Nous nous installons dans la demeure de l’instituteur où nous formons un bon petit ménage.

On se couche vers 9h du soir.

Toute la journée la bataille continue sur l’Yser.

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Le samedi 17 octobre 1914

Samedi 17 octobre

Situation inchangée – les Allemands ont XlentementX reculé et se trouvent à Esen - à la pointe du jour notre artillerie bombarde la localité.

Le soir l’engagement à la fusillade reprend de plus belle – je vais me coucher dans une autre maison sur la route de Furnes.

L’avant-garde des dragons français vient d’arriver.

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