Cliquer sur la date pour publier un commentaire.

Cliquer sur la date (en rouge) pour publier un commentaire (en dessous du texte) :

September 11, 2012

Le mercredi 21 octobre 1914




Mercredi 21 octobre


Je traverse Diksmuide sous le bombardement et j’établis un poste  de l’autre côté de la ville. J’y suis d’une demi heure que j’y suis bombardé et il me faut évacuer ce poste. Le soir cette maison flambait. Je suis seul aux avant-postes pour les Français, le 11e et les chasseurs.

J’installe mon poste à 100 mètres en arrière. XXX un obus coupe le coin de XXX de petits morceaux sur la tête. J’occupe la maison de l’avocat à côté de celle XfermeX qui se trouve de l’autre côté du pont.






J’y soigne une quinzaine de blessés allemands. Il est triste de voir ces jeunes gens de 10 et 17 ans, jeunes recrues dont 4 fauchées par nos shrapnels. Ils avaient faim aussi l’un d’eux me demande une tartine plutôt qu’un pansement. Comme reconnaissance il me lègue son casque. Vers midi un obus arrive dans le mur du local du XXX ensevelissant un homme, l’infirmier et 3 marins français. Nous allons les déterrer et seuls les 3 marins vivaient.

L’après-midi le bombardement devient fusillade. L’église flambe à 200 mètres de moi. XXX mon premier poste n’est qu’un brasier.






A 4h le colonel Leestmans et le commandant XLorand/LaurentX des 11e sont sérieusement blessés. XXX échappe par bonheur.

Toute la journée j’ai une besogne folle. J’arrive à soigner des marins français horriblement mutilés. J’ai aussi certains blessés par balle Dum Dum sans erreur possible.

Le soir XXX retourne en dehors de Diksmuide chercher les autos et me ramène l’ordre de revenir en arrière que sinon je suis coupé.






Vers 9h du soir une vive fusillade s’engage dans le XXX de la maison que j’occupe. Les Allemands avaient percé les lignes françaises et se trouvaient derrière les tranchées et prêts à franchir la maison que j’occupe. Finalement on les Xtue tousX mais quelques uns nos soldats sont amenés comme prisonniers.

Vers minuit je quitte mon poste et je me replie sur celui des médecins du régiment. J’ai toute la peine à franchir la rue qui flambe. La nuit je me repose au poste Xet le lendemainX.


(Cliquez sur l'image pour l'agrandir)